Les justiciers masqués

masked

Qu’est ce qui distingue le justicier masqué du super-héros de base ? Eh bien, l’absence de pouvoirs surhumains ou surnaturels.

Souvent aventurier, mystérieux, solitaire (même s’il a un acolyte), le justicier masqué se reconnaît à certaines caractéristiques:

  • il est masqué (…) i.e. sa vraie identité reste secrète
  • sa mission (défendre la veuve et l’orphelin, châtier les méchants) est sa raison de vivre
  • il est très malin, c’est un détective hors-pair
  • c’est un bad-ass, il excelle dans un (ou +) domaine: combat, armes, acrobatie…
  • il aime la nuit (sauf exception)

Zorro (1919)

Créé par Johnston McCulley, le Renard est le plus ancien des justiciers modernes. Vêtu de noir (une constante chez le justicier masqué), il combat l’injustice en Californie espagnole au XIXe siècle.

Ce personnage a inspiré quantité de romans, bandes dessinées, films, séries télévisées, dessins animés, jeux et autres héros masqués tels que Batman chez DC Comics (du propre aveu de ses créateurs, le dessinateur Bob Kane et le scénariste Bill Finger) ou El Aguila chez Marvel Comics, directement inspiré du Zorro interprété par Douglas Fairbanks (ci-dessus).

Guy Williams, le Zorro de Disney, dans la série TV (1957-1961). Un des plus célèbres et appréciés.

Dernière incarnation en date du personnage au cinéma (1998 et 2005): Antonio Banderas.

Une autre zorro bien connu dans l’hexagone: Alain Delon (1975).

The Shadow (1930)

Personnage de série Pulp, à la radio puis dans divers média imprimés, The Shadow est un justicier qui combat le crime avec un pouvoir psychique (appris en voyageant en Asie): le mystérieux pouvoir d’embrumer les esprits, de sorte qu’il devient invisible aux regards, plus tard explicité comme étant l’hypnose.

Le personnage, créé par Harry Engman Charlot est étoffé plus tard par Walter B. Gibson, auteur et ancien magicien. Le personnage, Kent Allard, a de nombreuses identités, notamment après-guerre où The Shadow devient un chasseur d’anciens criminels de guerre. Héros au style très film noir c’est un détective hors pair qui sort la nuit tombée pour traquer les criminels, gangsters et espions.

Incarné à la radio notamment par Orson Welles, The Shadow connaît aussi très tôt (1937) une carrière au cinéma. La dernière adaptation date de 1994 avec Alec Baldwin (ci-dessous) dans le rôle titre. Le film est très moyen bien que fidèle à la bible du personnage. Des rumeurs d’une nouvelle adaptation refont parfois surface mais jusqu’ici sans se concrétiser.

Lone Ranger (1933)

Ancien Texas Ranger, il combat l’injustice dans l’Ouest américain, avec son fidèle compagnon indien.

Le personnage est une véritable icône de la culture américaine.

Six Rangers du Texas sont abattus dans l’embuscade d’une bande de brigands dirigée par Barthalamo “Butch” Cavendish. Un Amérindien (Tonto) passe par là et reconnaît le seul survivant, John Reid, l’homme qui lui avait sauvé la vie autrefois (c’est bien foutu).

Il soigne Reid. Celui-ci fabrique un masque noir avec le gilet de son frère (l’un des 5 rangers tués) pour cacher son identité, et part traquer Cavendish. Une fois le gang de Cavendish traduit en justice, Reid continue de combattre le mal: il devient le Cavalier Solitaire.

D’abord sérial de la station radio WXYZ (ça s’invente pas…), le rôle est tenu à la télévision par Clayton Moore (et John Hart) entre 1949 et 1957.

Chevauchant sur son fidèle destrier Silver, le Ranger Solitaire est l’incarnation du cow-boy solitaire, libre, droit dans ses bottes, tenace mais juste.

Une adaptation cinéma verra le jour en 2013 avec Johnny Depp dans le rôle titre.

Green hornet (1936)

Il s’agit ni plus ni moins qu’un spin-off du Lone Ranger ! Britt Reid (le Frelon Vert) est le fils du neveu de John Reid (Le Cavalier Solitaire).

Comme son ancêtre, il est accompagné d’un sidekick “issu des minorités visibles”: il ne s’agit plus d’un indien mais d’un asiatique nommé Kato.

A l’instar de nombreux autres justiciers masqués, le Green Hornet a commencé sa carrière à la radio mais sa déclinaison la plus célèbre reste la série TV (1966-1967). Reid est incarné par Van Wiliams et Kato fait débuter Bruce Lee dans son premier rôle à Hollywood.

Le fidèle destrier Silver est remplacé par une automobile à la pointe du progrès, la Black Beauty, équipée de gadgets dont Q serait jaloux.

En 2011 une comédie réalisée par Michel Gondry remet le Frelon Vert sur grand écran, avec Seth Rogen et Jay Chou dans les rôles principaux.

The Phantom (1936)

Le Fantôme est un comic d’aventure créé par Lee Falk, également créateur de Mandrake le Magicien. Série très appréciée et adaptée dans de nombreux média (télé, cinéma et vidéo) il met en scène un combattant du crime costumé qui opère depuis la Bengalla, pays africain fictif.

Falk avait prévu initialement que l’alter-ego du Fantôme serait un riche playboy, Jimmy Wells, qui lutterait contre la criminalité une fois la nuit tombée. Après réflexion, il déplace le Fantôme dans la jungle et fait de lui une figure mythique apparemment immortelle.

L’histoire du Phantom commence avec un jeune marin nommé Christopher Walker. Attaqué par des pirates au large des côtes de Bengalla, il tombe à la mer. Sur le rivage il rencontre une tribu de pygmées, les Bandar. Ceux-ci ont une prophétie qui évoque un homme venant de l’océan pour les sauver des Wasaka, peuple esclavagiste. Les Bandar lui font découvrir une caverne ressemblant à un crâne (Skull Cave qui deviendra son repaire). Il se fabrique alors un costume inspiré par le Dieu Démon des Wasaka. Effrayés par cette apparition, les Wasaka libèrent les Bandar.

Quand Walker mourut, son fils repris pour lui le costume, puis son fils et le fils de son fils et ainsi de génération en génération. Ce qui amenait les gens à croire que le Fantôme était immortel. Il reçut ainsi le surnom de “Celui qui ne peut pas mourir”…

Ce comics est considéré comme le plus ancien encore édité…

En 1996, un film avec Billy Zane sort au grand écran. Commercialement c’est un échec. Un temps évoquées, les suites signées sont annulées. Un reboot (The Phantom legacy) serait encore en cours de production (depuis 2008…)

Batman (1939)

Créé par Bob Kane et Bill Finger dans Detective Comics #27 en 1939, c’est un super-héros sans pouvoirs. L’homme qui se cache sous le costume est Bruce Wayne, un playboy milliardaire (mais orphelin, on peut pas tout avoir).

Batman a été classé en 2008 le 2e meilleur personnage de comic books (derrière Wolverine !?)

Au début de l’année 1939, le succès de Superman dans la revue Action Comics pousse les éditeurs de National Publications (qui deviendra DC Comics) à faire intervenir plus de super-héros. C’est ainsi que Bob Kane créa “the Bat-Man”.

Son entraînement, ses ressources, sa rigueur lui permettent de largement compenser le manque de super-pouvoirs. Il est passé maître dans de nombreuses disciplines martiales (tout spécialement à mains nues) et a des capacités physiques de niveau olympique (c’est pas un baltringue, quoi).

Le costume de Batman a évolué avec le temps, mais certains éléments sont restés invariables : la cape aux extrémités acérées, évoquant les ailes de son animal totem, le masque lui recouvrant la majorité du visage avec des oreilles pointues (idem), la ceinture multifonctions et le fameux symbole sur la poitrine. Ce dernier a subi plusieurs changements au fil du temps. En 1964 une ellipse jaune fut rajoutée, puis retirée; les couleurs du costume, la longueur de la cape ou des oreilles dépend beaucoup des dessinateurs.

Batman version Carmine Infantino (1964-69).

Avec la chute des ventes au début des années 60, une modification du design est décidé. Les personnages apparus dans les années 1950 (Batwoman…) ainsi que les extra-terrestres, furent abandonnés. Même Alfred Pennyworth fut tué et remplacé par Tante Harriet (!).

Heureusement, Alfred réapparait dans la série TV. Batgirl rejoint l’équipe. Le côté kitch et cartoon (POW, BOUM, BANG) de la série déteint sur les comics et à l’arrêt de la diffusion télé les ventes repartent à la baisse…

Adam West, Batman version série TV (1966-68)

Batman version Neal Adams (1970-85) (ce mec est un génie).

Le scénariste Dennis O’Neil et le dessinateur Neal Adams ont tout fait pour libérer Batman de la légèreté qu’il avait pris avec la série télévisée, afin de revenir vers le véritable vengeur nocturne qu’il était au départ. Dick Grayson (Robin) retourne à l’université, faisant à nouveau de Batman un héros solitaire et gothique.

La série limitée de Frank Miller Batman: Dark Knight (1986 – ci-dessus) racontant l’histoire d’un Batman à la retraite mais qui reprend du service, a ré-ancré le personnage dans ses racines les plus sombres.

Batman version Greg Capullo (actuel dessinateur).

Les films restent dans cette veine sombre voire gothique (version Tim Burton) malgré le dérapage cartoon des films de Schumacher (Batman Forever et Batman & Robin).

Batman version Burton (1992)

Christian Bale dans Batman: begins (2005).

Christopher Nolan choisit un point de vue plus “réaliste”, particulièrement dans The Dark Knight (2008) et signe le meilleur film de super-héros à ce jour (13/11/2011…).

Batman s’est aussi illustré dans des séries animés notamment celle des années 90, d’excellente qualité.

Batman: The Animated Serie (1992-95). Un classique.

En marge des films et dessins animés The Caped Crusader fait aussi une carrière dans les jeux vidéo qui culmine dans Arkham Asylum et Arkham City.

Batman dans le jeu vidéo Arkham Asylum (2010).

Célèbre pour ses bat-gadgets, son intelligence, sa force de caractère, héros d’une richesse incroyable (je parle pas de son compte en banque hein, mais psychologiquement, ontogénétiquement) opposé aux vilains les plus charismatiques et réussis de l’univers DC (Joker, Pingouin, Bane, Enigma (The Riddler), Gueule d’argile (Clayface), Double-Face, Freeze, Killer Krok, Poison Ivy, l’Epouvantail…), Batman est le plus célèbre et j’ose le dire, le meilleur des justiciers masqués…

Batman version Alex Ross.

The Spirit (1940)

Denny Colt, dit Le Spirit, est un justicier masqué créé par Will Eisner dans les pages du quotidien américain Register and Tribune Syndicate le 2 juin 1940.

Apparemment tué dans les premières pages de la première histoire, Colt révèle à son ami le commissaire Dolan qu’il avait été maintenu artificiellement en vie par le Docteur Cobra, un des super-méchants de la série. Lorsque Colt se réveille dans le cimetière de Wildwood, il y établit sa base et, profitant de son nouvel anonymat, il débute une vie de combattant du crime. Son costume se compose d’un petit masque, d’un costume bleu, d’un feutre mou et de gants.

Il habite Central City mais vit des aventures dans le monde entier. Il y rencontre des criminels excentriques mais aussi de superbes et dangereuses femme fatales (dont la principale est P’Gell).

En 2008 une adaptation ciné de Frank Miller, sort sur les écrans.

Film totalement chaotique et excessif, avec un excellent casting (Eva Mendes, Scarlett Johanson, Paz Vega, Samuel L. Jackson) et une réalisation graphique de haute volée, The Spirit est un nanar absolu… dommage !

Moonlight Mask (1958)

Super-héros apparu au Japon en 1958 à la fois comme série TV et film ciné, puis dans de nombreux autres tokusatsu et anime. Créé par l’écrivain Kohan Kawauchi, le Masque du Clair de Lune est souvent décrit comme la réponse du Japon à The Lone Ranger et Batman. (cf ci-dessus hein)

Alors que Super Giant est le premier super-héros japonais au cinéma, le Masque du Clair de Lune a établi le standard japonais du super-héros TV, et a été un énorme succès auprès des enfants. C’est un peu le Thierry la Fronde du Soleil Levant.

L’identité du Moonlight Mask a toujours été un mystère (ce qui explique pourquoi le personnage est crédité comme étant joué par “?” dans la série originale).

Affublé d’une cape blanche et rouge, d’un foulard blanc, de lunettes noires, et d’un turban de style indien (épinglé avec une lune), le Moonlight Mask est armé d’un fouet, de 2 six-coups, de shuriken et d’un boomerang en forme de lune. Il conduit également  une moto. Un mélange de Zorro, de Ninja et de Batman mais en négatif car tout blanc.

Seuls les spectateurs savent que le Masque est policier et s’appelle Juro Iwai. Il semble disparaître juste avant que le vengeur encapé n’arrive à la rescousse sur sa moto! Même son assistant Gorohachi Fukuro, son ami l’inspecteur Matsuda, et les enfants Shigeru, Kaboko et Fujiko ne sont pas avertis de l’identité secrète de Iwai. (gros parano quand même…)

Moonlight Mask aka Gekkō Kamen aka Capitan Centella.

V (pour Vendetta – 1982)

Héros d’une bande dessinée réalisée de 1982 à 1988. Le scénario est signé Alan Moore et les dessins David Lloyd (ainsi que Tony Weare).

V est un homme toujours masqué au passé mystérieux. Combattant hors norme c’est également un érudit, poète, romantique et grand amateur de films de capes et d’épées. Défiguré dans un incendie, sa laideur (cachée), son panache, son érudition, sa maîtrise verbale, son anticonformisme, son costume (cape et chapeau)  et son excellence au combat en font un alter ego du Cyrano de Bergerac de Rostand.

Dans les années 1980, une guerre mondiale nucléaire éclate; la Grande-Bretagne est épargnée par les bombardements mais pas par le chaos. Dans cette société post-apocalyptique, un parti fasciste, Norsefire, prend en main le pouvoir et tente de rétablir le pays après avoir procédé à une épuration ethnique, politique et sociale sans pitié.

En 1997, au moment où le parti semble avoir la situation sous contrôle, un anarchiste commence une campagne pour ébranler tous les symboles du pouvoir. Cet anarchiste qui se fait appeler « V » porte un masque représentant le visage de Guy Fawkes, le plus célèbre membre de la conspiration des poudres. Lors de sa première action d’éclat, le dynamitage du Palais de Westminster, V sauve Evey, une jeune fille de 16 ans qui risquait d’être violée puis exécutée pour prostitution.

Antinucléaire, antifasciste, V pour Vendetta est un vrai réquisitoire contre le terrorisme d’Etat, la corruption et l’autoritarisme.

V pour Vendetta, film des frères Wachowski (2006) avec Hugo Weaving dans le rôle de V.

Fidèle au roman graphique de Moore, l’action se situe à Londres dans une société dystopique, où V cherche à mettre en place un changement politique et social en menant une violente vendetta personnelle contre le gouvernement fasciste en place.

Tonnerre mécanique (1985)

Jesse Mach est un officier de police passionné de moto. Ses talents de cascadeur ont été remarqués par Norman Tuttle, ingénieur travaillant pour le gouvernement fédéral, qui a mis au point une moto extrêmement sophistiquée, le “tonnerre mécanique” (aka Street Hawk). (bonus: dans l’extrait G. Clooney dans une Dodge Charger noire…)

La moto doit être utilisée secrètement dans des situations de crime pour aider la police.

Encore une version moderne du cavalier solitaire, mais à moto (15 honda pour 13 épisodes). Et ici, le casque fait office de masque…

Rorschach (1986)

Personnage de fiction de la B.D. Watchmen, il apparaît pour la première fois dans Watchmen #1 (1986). Il a été créé par Alan Moore et Dave Gibbons.

Fils non désiré d’une prostituée, Walter Joseph Kovacs est un personnage traumatisé par son passé d’enfant maltraité. Employé dans une usine de couture, Walter récupère un morceau de tissu composé d’un fluide entre deux parois de latex, dont les motifs continuellement changeants ressemblent à ceux du test de Rorschach.

Lors d’une enquête sur l’enlèvement d’une fillette, tuée et donnée à manger aux chiens du ravisseur, il bascule dans la folie. Il massacre les chiens d’une manière atroce et fait brûler vif le ravisseur avec sa maison. Dès lors, il exerce une “justice” violente et expéditive, ne voyant que la corruption dans les bas-fonds de la ville.

Il considère son masque comme son véritable visage, et refuse d’arrêter son action de justicier lorsqu’une loi (l’arrêt Keene de 1977) interdit l’action des justiciers, ce qui fait de lui un paria recherché par les autorités.

Rorschach est inspiré par The Question, (ci-dessous) un personnage qui appartenait à Charlton Comics avant d’être vendu à DC Comics.

Ci-dessus, Rorschach dans le film Watchmen (2009). Le comics avait failli être adapté une première fois par Terry Gilliam peu de temps après la sortie de la BD.

Black Mask (1996)

Après avoir fait partie d’une escouade d’élite de l’armée, la 701, Tsui s’est enfui juste avant la suppression du groupe. Ces supers soldats ont été modifiés pour ne plus ressentir la douleur et devenir de vraies machines à tuer.

Quelques années plus tard, des membres de la 701 réapparaissent et décident de faire main basse sur le marché criminel de Hong Kong. Seul Tsui peut s’opposer à eux…

Véritable sosie de Kato, Black Mask est joué par Jet Li (Black Mask – 1996) puis par Andy On (Black Mask 2).

Là où les choses se complique, c’est lorsqu’on regarde Legend of the Fist: The Return of Chen Zhen (2010) interprété par Donnie Yen qui reprend le rôle de Jet Li dans Fist of Legend (1994 – remake de Fist of furry – 1972 avec… Bruce Lee). Le costume de Chen Zen est quasi-identique et certains éléments de l’histoire évoque celle de Black Mask: Chen, ancien soldat de la 1ere guerre mondiale, rejoint un groupe de résistant à Shangai pour empêcher l’Empire Japonais d’envahir la Chine.

k-20: Legend of the Mask (2008)

L’histoire se déroule dans un 1948 alternatif, dans un Tokyo imaginaire où la Seconde Guerre mondiale n’est jamais arrivé. Il y a un large fossé entre les riches et les pauvres. Dans la ville, des rumeurs parlent d’un voleur mystérieux qui ne vole que les riches, à la façon de Robin des Bois. Il est surnommé K-20 (abréviation de “Kaijin Niju-Menso”) – le voleur fantôme aux 20 visages.

Encore un justicier tout en chapeau et cape noir ! Film divertissant et bien mené, voici une version asiatique moderne et universelle du vengeur masqué, sans pour autant renier le pays d’origine. Avec un côté steampunk réjouissant, cette dystopie, sans être un chef d’oeuvre, est à découvrir sans tarder.

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12 / 11 / 11 | catégorie: films - séries | 1 comm.

Un comm. à “Les justiciers masqués”

  1. Devenir Super Héros:
    [ le 25 / 08 / 2012 à 3:44 pm ]

    Un bon article. Merci.